Vue d’ensemble
Le processus de don d'organes a été légalisé dans de nombreux pays à travers le monde. Chaque pays a son ensemble de règles et de lois pour réglementer le processus de don d'organes. Ceci est particulièrement important pour s'assurer que la procédure n'est pas menée illégalement et que le trafic d'organes est arrêté.
La légalité des greffes d'organes dans certains pays est indiquée ci-dessous :
Légalités de la greffe d'organes en Inde
- Selon la loi indienne de 1994 sur la transplantation d'organes et de tissus humains (THOTA), un donneur vivant pour la greffe peut être un membre de la famille proche ou un « proche parent ». Il s'agit notamment des conjoints, des parents, des sœurs, des frères, des fils, des filles, des grands-parents et des petits-enfants.
- Outre les parents proches, d'autres peuvent faire un don dans des circonstances particulières et doivent être approuvés par le comité d'autorisation.
- Une greffe de donneur décédé est possible dans le cas de patients déclarés en état de mort cérébrale comme accidentés. Le médecin agréé doit vérifier auprès d'un proche parent si le patient a consenti au don d'organes.
- Pour un don d'organe vivant, le donneur doit être psychologiquement sain au moment de prendre cette décision. Le processus doit recevoir l'approbation du comité d'autorisation.
- Les donateurs et les bénéficiaires doivent présenter une preuve de leur identité et de leur relation les uns avec les autres. La fabrication de documents et la vente d'organes sont passibles de lourdes sanctions. Les personnes étrangères ou non proches de la famille doivent obtenir un certificat de non-objection auprès de l'ambassade ou de l'État de domicile.
Transplantation d'organes en Inde
Légalités de la greffe d'organes en Turquie
- Les groupes sanguins du donneur et du receveur doivent être compatibles.
- La vente et l'achat d'organes pour des gains monétaires et d'autres intérêts sont strictement interdits.
- Les donneurs vivants doivent être âgés de plus de 18 ans et être sains d'esprit lorsqu'ils décident de faire don d'un organe.
- Le donneur et le patient doivent subir une nouvelle évaluation pour une greffe d'organe.
- Conformément aux lois et réglementations turques, le donneur vivant doit être au moins au 4ème degré par rapport au patient.
- Les documents montrant la relation entre le donneur et le patient, l'acte de naissance, la carte d'identité et le certificat de non-objection du donneur doivent être fournis avant la greffe.
- Le prélèvement de l'organe est interdit s'il peut mettre en danger la vie du donneur.
Greffe d'organes en Turquie
Légalités de la greffe d'organes aux EAU
Les Émirats arabes unis autorisent la transplantation de tissus et d'organes humains conformément aux dispositions du décret-loi fédéral n° 5 de 2016 sur la réglementation des organes humains et de la transplantation de tissus. Celles-ci contribuent à réglementer le processus de don d'organes et à interdire le trafic d'organes.
- Toute personne aux EAU, quelle que soit sa nationalité, peut être donneur ou receveur d'une greffe d'organe. Cette option sera liée à l'identifiant Emirates de la personne.
- Un donneur vivant doit être une personne juridiquement et mentalement capable. La personne doit exprimer sans condition qu'elle donne ses organes sans aucune pression et selon son libre arbitre. Un comité médical autorisé doit s'assurer que le donneur ne subira aucun préjudice du fait du don.
- Les donneurs vivants pour la greffe sont limités aux couples mariés depuis au moins 2 ans et au moins des parents au 4ème degré.
- Pour les donneurs décédés, il n'est pas permis de prélever l'organe pour la greffe tant que le donneur n'a pas consenti au don d'organe avant son décès. Cela devrait avoir été formellement documenté par la carte d'identité des Emirats ou par un notaire public. Les organes ne peuvent être prélevés qu'après le décès de la personne, conformément à la décision ministérielle n° 550 de 2017 concernant les exigences relatives à la détermination du décès.
- L'identité du receveur et du donneur doit être confidentielle.
Greffe d'organe aux EAU
Conclusion
Le nombre de greffes d'organes a augmenté au cours de la dernière décennie. Mais il est essentiel que le processus soit soigneusement réglementé. Cela peut empêcher les patients de devenir les victimes du trafic d'organes et d'autres activités illégales.
Liens de référence: